Dans la perspective des élections présidentielles de juillet 2018,le président IBK est entrain de semer la division au sein de l'armée malienne.Argent, menace de mutation au nord du pays, tous les moyens sont bons pour attirer en sa faveur le soutien des militaires.
Mme Diawara Nabou, la femme du patron des services de renseignement du Mali( le général Moussa Diawara ) est au coeur de ce dispositif.Présidente de l'association des femmes de militaires, Nabou Diawara assistée par la directrice du service social des armées (Colonel Mariétou Dembelé ) ratissent large pour le président IBK et son parti le RPM dans les camps militaires.
Des bureaux de l'association des femmes ont été crées dans toutes les garnisons du pays.Les femmes des officiers supérieurs qui occupent des postes de responsabilités sont placées à la tête des différents bureaux, c'est ainsi qu'on retrouve les femmes des généraux Salif Koné,Ndaou dans ces différents mouvements.Des réunions sont régulièrement tenues à la direction des affaires sociales de l'armée avec la présence des femmes du parti présidentiel et on y voit souvent la député Chato.
Quand la présidente de l'association Mme Diawara Nabou fait des visites, c'est le protocole militaire qui est déployé:salutations militaires,fanfare et il n'est pas rare de voir des hauts gradés de l'armée se mettre au 'garde à vous' devant cette femme qui à part d'être l'épouse du chef des renseignements, n'a aucun droit pour bénéficier de tous égards militaires.
Le responsable de chaque camp militaire visité est tenu de mobiliser toute la garnison, son épouse, pour donner un accueil digne d'une première dame à la présidente Nabou Diawara sous peine d'être sanctionné par une mutation au nord du Mali.Nabou Diawara se déplace dans le véhicule officiel de son mari avec un cortège sécuritaire composé de motards.
Les fonds secrets alimentés par des opérateurs économiques Modibo Keita (GDCM),Bakore Sylla (GGB) ou Oryx permettent de financer les opérations des différentes associations.Un budget conséquent est mis à la disposition de chaque association.Le premier ministre Boubeye Maiga a donné des directives à la hiérarchie militaire pour que chaque chef des paras militaires mette en place des bureaux de femmes dans les différentes garnisons avant fin mars 2018
Les bureaux des femmes doivent informer la présidente Nabou Diawara des activités politiques des adversaires du président IBK dans les différentes casernes.C'est ainsi que les femmes militaires de la base B de Bamako qui ont mis sur place une association pour le parti ADP Maliba ont été harcelées et leurs maris risquent d'être mutés dans les prochains jours vers le nord du pays . Aussi sur menace de la hiérarchie militaire, les femmes du camp de Kati ont renoncé à mettre sur place des clubs de soutien pour le CD-R, URD ainsi que le général Sinko.
Enfin, compte tenu du niveau insuffisant de la présidente de l'association des femmes du Camp Mme Diawara Nabou ( incapable de faire des discours en français), elle se contente uniquement à faire de la représentativité lors des événements.
Vouloir se maintenir au pouvoir à tout prix en semant la division au sein de l'armée est un risque énorme que prend le président IBK.L'armée qui est constitutionnellement tenue à la réserve, n'a pas à se mêler de la politique surtout dans un pays aux multiples problèmes comme le Mali.
Africa -Kibaru
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VOILÀ COMMENT MODIBO KEITA S EST VU MANIPULE ET À PERDU LE POUVOIR.
UNE MAUVAISE LECTURE DE LA STRATÉGIE CONSTRUCTIVE D OPINION.