À l'approche des présidentielles,l'opposition malienne avait prévu d'organiser une manifestation ce samedi pour exiger pacifiquement la transparence du scrutin présidentiel de juillet 2018.En réponse,le pouvoir a choisi de réprimer dans le sang,le président IBK et le premier ministre Boubeye Maiga sont les principaux instigateurs de cette violence sanglante.
Cette manifestation de la coalition pour l'alternance et le changement réunissait les grandes figures de l'opposition dont Soumaila Cissé,elle avait pour but de demander une élection régulière et la libération de l'ORTM.Les autorités avaient mis en place depuis 4H du matin un important dispositif de sécurité sur l'itinéraire de la marche pacifique.
Plus de 30 personnes blessées .Parmi les blessés Etienne Fakaba,Igor Diarra (ancien ministre d'IBK) et de nombreux anonymes.
Il faut rappeler que le pouvoir avait déjà mis en place des dispositions répréssives dont le ralentissement de la connexion internet depuis le 21 mai pour saboter l'organisation de cette manifestation.
Le secrétaire général des nations Antonio Guterres a condamné cette violence et a appelé au dialogue pour que les élections prévues dans deux mois puissent se dérouler dans la transparence et dans le calme.Des plaintes vont être introduites auprès du tribunal pénal international contre les donneurs d'ordre de cette sanglante répression qui est un véritable recul de la démocratie au Mali
Africa-Kibaru
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