Après le succès de la prémière grande manifestation contre le projet de révision constitutionnelle, les maliens se disent prêts à redescendre dans la rue pour s’opposer à toute modification de la loi fondamentale.Au Mali comme à l’étranger, des appels à manifester ont été lancés pour ce samedi 1er juillet.
Le pouvoir dépassé et inquiet par l’ampleur de la mobilisation a décidé de faire fasse en prenant des mesures de répression.C’est ainsi que le gouverneur du district de bamako a interdit toute marche dans la capitale malienne.Le pouvoir a donné l’ordre de filmer et de prendre en photos des manifestants en vue d’une arrestation massive.Une liste des membres de la plateforme du NON à arrêter est établie, le chroniqueur RAS BATH est une cible privilégiée mais aux dernières nouvelles le pouvoir est hésitant .Les mésures sont prises pour emprisonner les manifestants arrêtés à Dioïla ou à Manantali.
Des émissaires sont également envoyés à paris avec des valises bourrées de billets de banque pour rencontrer discrètement les responsables communautaires dans les foyers de travailleurs immigrés.Le consult du Mali est chargé d’organiser ces rencontres pour tenter d’acheter les consciences.Une grande manifestation est d’ailleurs prévue également à paris ce samedi, les manifestants partiront de l’ambassade du Mali jusqu’au quai d’Orsay ( ministère des affaires étrangères ).
On peut affirmer sans exagération que le pouvoir IBK est entrée dans une zone de turbulence sociale dangereuse et dont l’issue est incertaine.
Africa-kibaru
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