Après notre révélation du 14 mars sur 'l'opération caméléon ' montée par la sécurité d'état, Soumaila Cissé et sa délégation sont tombés le 25 mars dans un guet-apens au cours duquel son garde du corps a perdu la vie.Le président IBK qui faisait une adresse à la nation n'a pas mentionné l'enlèvement de l'opposant et s'est muré dans le silence.
DES PRESSIONS VENANT DE LA CLASSE POLITIQUE,DE LA SOCIETE CIVILE ET DES RELIGIEUX FONT BOUGER LE POUVOIR
Des pressions venant de la société civile, de la classe politique et des religieux se multiplient,c'est ainsi que le chérif de Nioro Bouyé Haidara a exigé ( dans une déclaration vidéo) au président IBK de tout faire pour la libération de Soumaila Cissé.C'est à la suite qu'une cellule de crise a été créée par le pouvoir avec à sa tête un ancien premier ministre,pour obtenir la libération de l'opposant.Depuis le pouvoir semble immobile en se murant dans un silence complice .
AVANT LE PREMIER TOUR DES LEGISLATIVES, PLUSIEURS DISPOSITIONS ONT ETE PRISES PAR LE POUVOIR POUR CONTRAINDRE SOUMAILA CISSE AU 2ème TOUR A NIAFUNKE.A QUI PROFITE LE CRIME ?
Selon nos recoupements, c'est le ministre de la sécurité le général Salif Traoré qui était chargé de financer la liste RPM de Niafunké par l'intermédiaire du commissaire divisionnaire Elkebir Cheikh qui est le chef de cabinet du chef d'état major du président IBK en la personne du général Oumar Ndaou.C'est ainsi qu'une somme de 7 millions CFA a été envoyée au candidat RPM Mohamed Ag Ahmed le 18 mars dernier.Il faut rappeler que le chef de cabinet du chef d'état major du président IBK Elkebir Cheikh a un lien de parenté avec Mohamed Ag Ahmed candidat RPM.Selon une source confidentielle au ministère de la sécurité,le seul souhait du général Salif Traoré ( qui est aux ordres de la première dame du MALI ) était d'empêcher l'élection de l'opposant ou de le contraindre à un deuxième tour.
LE CONSEIL DE SECURITE DE L'ONU EXIGE LA LIBERATION RAPIDE DE SOUMAILA CISSE
Le conseil de sécurité des nations unies exige la libération sans délai de Soumaila Cissé.Dans toute démocratie digne de ce nom,l'opposition est une institution indispensable dans le contrôle de la gestion du pouvoir.Vouloir mettre hors jeu la personne qui l'incarne, c'est mettre en péril les fondements de cette démocratie.
Africa-Kibaru
Partager :
- Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Skype(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)