« Condamnez moi, mais arrêtez de me fatiguer » s’exclamait Simone Gbagbo en novembre 2016 lors de sa dernière comparution à la cour d’assise d’abidjan.Plusieurs reports successifs du procès avaient eu lieu,Simone Gbagbo et ses conseils avaient choisi la stratégie de la chaise vide.L’accusation pointait du doigt la responsabilité de Mme Gbagbo dans la repression sanglante d’une marche des femmes à Abobo près d’Abidjan qui avait fait plusieurs morts.En outre il lui a été reproché d’être l’instigatrice de l’escadron de la mort qui a sévit en côte d’ivoire pendant la crise post -électorale et avait fait plus de 3000 morts.
Le procureur général Aly Yéo avait demandé la prison à vie, mais la décision prise par le jury composé de 6 personnes a été l’acquittement ,une décision qui a surpris plus d’un.Le président de l’association des victimes de la crise monsieur Isiaka Diaby ne cache pas sa déception : « Je ressens de la tristesse et de la désolation pour les victimes.
Je réclame l’exécution du mandat d’arrêt lancé par la Cour pénale internationale contre Simone Gbagbo. Aujourd’hui, seule la justice internationale peut lutter contre l’impunité. On ne peut plus faire confiance à la justice ivoirienne ».Un pourvoi en cassation reste encore possible.Cependant Mme Gbagbo n’a pas été libérée après le procès puisqu’elle purge une autre peine de 20 ans pour atteinte à la sûreté de l’état.
Africa-Kibaru
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